Immatriculation des copropriétés obligatoire

Cette immatriculation obligatoire au 31 décembre, a pour objectif de faciliter la connaissance de l’état des copropriétés et de mieux prévenir d’éventuels dysfonctionnements. Elle s’effectue en ligne sur www.registre-coproprietes.gouv.fr auprès de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Elle est en général réalisée par le syndic (professionnel ou bénévole) assurant la gestion de la copropriété. Les notaires peuvent aussi procéder à cette immatriculation pour les copropriétés nouvellement créées ou encore en cas de vente d’un lot.

Les informations à fournir lors de cette immatriculation portent sur :

  • l’identité de la copropriété (adresse, nombre de lots, nom et statut du syndic…) ;
  • ses finances (montant du budget prévisionnel, provisions pour travaux…) ;
  • son bâti (période de construction, nombre d’ascenseurs, type de chauffage…) ;
  • d’éventuelles difficultés au sein de la copropriété (procédures administratives ou judiciaires).

En l’absence d’immatriculation, le syndic peut être mis en demeure, l’Anah pouvant alors appliquer une astreinte de 20 € par lot de copropriété et par semaine de retard.

Bienfaits et limites de la Révolution Numérique dans le secteur de l’immobilier.

A l’heure actuelle, de jeunes pousses commencent à revoir les codes des agents et mandataires. Pour autant, les promoteurs, constructeurs et agents immobiliers sont-ils menacés par la Révolution Numérique à laquelle nous assistons ?
De nombreuses innovations ont été mises en place pour casser l’image opaque du secteur de l’immobilier : plateformes de mise en relation directe et gratuite entre propriétaires et locataires, application qui permet aux propriétaires de savoir en temps réel ce que fait l’agent dédié à son bien, ou frais d’honoraires fixés à l’avance.

Sur un secteur très concurrentiel comme celui de l’immobilier, comment séduire davantage de clients ? En misant sur le caractère d’exception du bien et en proposant par exemple des prises de vue par un professionnel de l’image. Une nouvelle approche consiste également à prendre le problème à l’envers en se focalisant sur les besoins de l’acquéreur ou du locataire via un formulaire diffusé à l’ensemble des professionnels de la zone géographique sélectionnée.
Enfin, des agences offrent la possibilité à l’acquéreur de modéliser le logement avant toute réservation et d’effectuer, s’il le souhaite des modifications de cloisons par exemple, et ainsi influer sur le prix de vente selon les travaux envisagés.
Est-ce pour autant la fin des agents immobiliers ?

De mon point de vue, nous assistons à une modernisation, à une évolution plutôt qu’à une Révolution.

Le point positif réside dans le fait que cette modernisation oblige tout professionnel de ce secteur à se tenir informé et à être réellement en phase avec les attentes actuelles des clients. Problématique que l’on retrouve d’ailleurs dans la plupart des métiers.
Récemment, deux chercheurs d’Oxford ont prédit avec 97% de certitude la disparition des agents immobiliers au cours des prochaines décennies.
Je ne partage pas cette opinion : le métier de l’immobilier est et restera une tradition presque « culturelle » en France.
Ceci dit, les acteurs de l’immobilier doivent se tenir informé des dernières tendances notamment auprès du Real Estech Europe, association qui regroupe les startups et grands groupes innovants dans le domaine de l’immobilier